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11 décembre 2006

L'arbre de Zachée

Nous avons déjà eu l'occasion de présenter le mouvement « Foi et Lumière », fondé par Marie-Hélène Mathieu et Jean Vannier, qui a pour but d'accueillir et d'accompagner des personnes ayant un handicap mental, leur famille, leurs amis et tout bénévole qui souhaite s'associer à cette action.

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Les Fioretti, communauté de Foi et Lumière de St Pierre de Montrouge, animée par le Père Cyrille de Raimond, gardien de la communauté franciscaine de la rue Marie-Rose, a entrepris lors de sa dernière réunion mensuelle de réaliser un arbre illustrant celui sur lequel Zachée s'etait installé pour apercevoir Jésus. Admirez le résultat!...

La communauté grossit peu à peu et réunit maintenant de 30 à 40 personnes chaque mois. Si vous souhaitez nous rejoindre, n'hésitez pas à nous contacter par téléphone au 01 45 42 67  03.

Jean-Michel Viney

08 décembre 2006

La crèche provençale, rue Poirier de Narçay

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« L’artisan provençal » s’est installé il y a deux ans,  rue Poirier de Narçay. Vous y trouverez toutes les spécialités provençales, confitures, compotes, pâte de coing, marrons glacés, poivrons grillés, ratatouille, brandade de morue, daube, tapenades et bien d’autres choses,  toutes faites maison.

Après 11 ans à Montrouge, Véronique Briano, arrière petite fille d’un biscuitier Marseillais (un « galetaïre » en provençal), a installé son atelier et sa boutique dans le 14ème.

Vous y trouverez aussi, tout ce qui faut pour réaliser une véritable crèche provençale, avec les santons d’un artisan réputé. Une telle crèche est d’ailleurs exposée en vitrine.

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Et si vous vous intéressez à la tradition provençale, Véronique Briano est intarissable sur le sujet.

Tenez, les 13 desserts par exemple : d’abord les incontournables, la pompe à l’huile d’olive (la « fougasse »), le nougat noir, le nougat blanc, et les « quatre mendiants », amandes, noisettes, figues et raisin sec, ainsi appelés parce qu’ils ont la même couleur que les habits des quatre ordres mendiants, Bénédictins, Carmes, Dominicains et Franciscains. Après selon la région de Provence, il y aura les calissons, les fruits confits ,les orangettes, la pâte de coing, les papillotes et un fruit frais.

A.C.

8, rue Poirier de Narçay

Lundi au samedi, 10h-14h et 15h-19h

06 décembre 2006

Tramway : La Voix l’a testé pour vous

Départ Pont du Garigliano. Le tramway est bas, l’accès est aisé, une marche de 25 cm.  Du pont du Garigliano jusqu’à la Porte d’Ivry, 17 stations pour 8 km, une station tous les 500 m; c’est un peu beaucoup et c’est plus que le PC (une tous les 350 m).

Le tramway T3 est vaste, 43,70 m de long pour 2,65 m de large. Avec une densité moyenne recommandée de 4 voyageurs au m2, c’est 78 places assises et  plus de 300 voyageurs Et plus encore en tassant bien….

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L’intérieur est bien éclairé, ressemble à un métro moderne, sans aucun cloisonnement, climatisé. La grande différence, et le grand agrément, c’est d’être en pleine ville, dans un environnement de surface.

Il y aura un tramway toutes les 4 minutes, ce qui correspond à un débit légèrement plus faible que le périphérique en nombre de personnes transportées, insiste-t-on à la RATP.

Le tramway démarre vite, même un peu sec. Il est prioritaire sur les voitures et les feux  doivent passer au vert à son arrivée. En réalité, ce n’est pas si simple.

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Il s’arrête en douceur, mais peut freiner énergiquement en cas d’urgence. Pour éviter qu’un piéton ne passe sous les roues, une barre « chasse corps » est déclenchée par un détecteur ou en cas de freinage d’urgence.

Les piétons doivent rester prudents vis à vis du tramway. Son système de priorité fait qu’il peut arriver vite sur un carrefour ou un passage piétons. Il est nettement plus large que ses rails, et on a donc tendance à sous estimer sa largeur. La RATP assure que la toute première des priorités est la sécurité.

Inauguration le samedi 16 décembre à 14h. Il sera gratuit jusqu’au dimanche soir.

A.C.

04 décembre 2006

J'avais 20 ans en 1944

Exposition des dessins de guerre de Jacques Law de Lauriston
Musée Jean Moulin - Jardin Atlantique - Gare Montparnasse

...Sur un pont de bateaux jeté par le Génie de la 1ère armée française, la batterie franchit la frontière historique des deux peuples ennemis… Le ciel s'est couvert… Au loin à l'horizon embrumé se dresse la barrière bleu sombre de la Forêt Noire. Tous sont très émus. A toutes les tourelles claque un petit drapeau tricolore frappé d'une croix de Lorraine… Un à un les véhicules parcourent le pont entraînant dans leurs chenilles un peu de terre d'Alsace…

C'est par ces mots d' une lettre adressée à ses parents  que Jacques Law de Lauriston décrit de façon très visuelle l'entrée en Allemagne de la 2ème DB, le 27 avril 1945. Descendant de John Law, le financier du Régent et d'un maréchal d'Empire, ce jeune homme reçoit une éducation comparable à celle du général Leclerc de Hautecloque. Il parle parfaitement l'anglais et l'allemand. Il étudie le dessin avec le peintre naturaliste Marchand. C'est au printemps 1944,  étudiant en deuxième année d'H.E.C. qu'il n'hésite pas pourtant à quitter Paris, passe les lignes allemandes, et en Normandie réussit à se faire engager comme interprète par l'armée américaine. Engagé dans les troupes alliées le lendemain de ses vingt ans, il rejoint la 2ème DB le 30 octobre 1944. Il participe aux campagnes d'Alsace, de Lorraine, puis à Royant et enfin en Allemagne.

L'exposition de ses dessins  pris sur le vif, montre un talent certain pour retracer ses impressions de guerre. Usant de l'encre de Chine, des couleurs à l'eau, du crayon et du pinceau, il croque avec vivacité ce qui passe sous ses yeux. Il décrit le froid, la neige, les feux du combat. Il s'y dégage une grande humanité, passant du dérisoire à l'anecdotique, voire à la caricature. La conquête du territoire par la Division Leclerc devient ainsi une véritable chronique. L'entrée en Allemagne détermine de remarquables dessins aux noirs profonds, en particulier ceux décrivant les villes allemandes en ruines et en cendres. L'ensemble de ces dessins est une belle et émouvante illustration d'un "correspondant de guerre" tout juste âgé de vingt ans. Jacques Law de Lauriston meurt à 48 ans en 1972.

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 - Exposition visible au musée Jean Moulin- jardin Atlantique - 23 Allée de la 2ème DB - Paris 15ème -
jusqu'au 28 janvier 2007.

 

03 décembre 2006

31, rue Campagne Première, l'immeuble d'ateliers

La rue Campagne Première, qui va du boulevard Raspail au boulevard Montparnasse, porte le nom de la « première campagne » du général Taponnier contre les autrichiens à la fin du 18e. En 1912, y fut construit au numéro 31 un immeuble d’ateliers d’artistes, conçu par l’architecte André Arfvidson et décoré de superbes céramiques d’Alexandre Bigot.

 

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On y voit quatre étages d’ateliers à deux niveaux, les sculpteurs au rez-de-chaussée (la pierre, c’est lourd) et les peintres au dessus. La très belle façade sur la rue, orientée au nord, est entièrement recouverte de grès flammé ocre par le céramiste. Mais le véritable chef-d’oeuvre est au sud sur le passage d’Enfer avec ses céramiques plus discrètes, à même le ciment, sur laquelle donnent les appartements, sur deux niveaux aussi, avec leurs séjours, leurs cuisine. Sur ce même passage d’Enfer, la façade est entourée de maisons de ville, qui doublent les ateliers du rez-de-chaussée.

 

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 Relevé de la façade, par Muriel Bailleux, Justine Fourier et Sandrine Gonan

Mais, cet immeuble n’a jamais été occupé par des artistes ; il n’a connu qu’une ocupation bourgeoise. Les artistes de l’époque, il faut plutôt les chercher dans les traverses, les passages et les fonds de cours, dans la cour du 9, par exemple ; dans cette cour, longue et étroite, des ateliers avaient été construits sur plusieurs niveaux, avec des matériaux de récupération de l’exposition universelle de 1889. Ils ont abrité Giorgio de Chirico ou Rainier Maria Rilke

A.C. 

30 novembre 2006

Mgr Jérôme Beau, à Notre-Dame du Travail le 10 décembre

medium_jerome_beau.jpgMgr Jérôme Beau, a été nommé en juin, évêque auxiliaire de Paris, par Benoît XVI, pour seconder Mgr André Vingt-Trois, en même temps que Mgr Jean-Yves Nahmias.

Agés tous les deux de 48 ans, ils rejoignent ainsi deux autres auxiliaires, déjà nommés par Mgr Lustiger, il y a une dizaine d'années, Mgr Michel Pollien et Mgr Pierre d'Ornellas..

Ordonné prêtre en 1984, Mgr. Beau est nommé vicaire de Notre Dame de Lorette, puis en 1989 vicaire de Saint Denys du Saint Sacrement, en même temps que directeur du séminaire de Paris. Trois ans plus tard, il devient curé de Saint Séverin et responsable de la maison Saint Séverin, l'un des lieux de formation du séminaire de Paris. A ce poste, ce prédicateur très apprécié peut transmettre aux futurs prêtres sa solide expérience pastorale, avec un grand sens de l'écoute et des contacts personnels.

Il quitte ensuite la paroisse Saint Séverin en 2001 et devient Supérieur de Séminaire diocésain de Paris, et délégué diocésain aux séminaristes, et également Directeur de l'Oeuvre des vocations.

Dimanche 10 décembre, deuxième dimanche de l'Avent, Mgr Jérôme Beau présidera l'Eucharistie de la messe de 11 heures

 http://paroisse.ndtravail.free.fr/

36, rue Guilleminot ou 59, rue Vercingétorix 

A.C. 

28 novembre 2006

Exposition de Marie Belin à la bibliothèque Vandamme à Montparnasse jusqu’à la fin novembre

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Marie Belin est une passionnée de la mer  qu’elle sillonne volontiers à voile. Les paysages marins, la faune et la flore des pays côtiers sont des thèmes favoris de ses photos. Habitante du quartier Montparnasse, proche du jardin Atlantique qui est entièrement inspiré par l’Océan, elle a su y photographier d’immenses couchers de soleil, ou au contraire des détails qui évoquent les bateaux, la plage. L’exposition est installée sur des cordes dans la bibliothèque Vandamme, 80 avenue du Maine , jusqu’au 1er décembre 2006 : « Vagues végétales, inserts marins, des indices allant vers la mer…et vers Mouchotte,  les immeubles ou le jardin sont presque toujours visibles… » Il y a aussi, placée à l’entrée, une vitrine, comportant  une petite « déco » atlantique qui donne des indices sur l’inspiration de la photographe. Et, comme une signature ou plutôt une « une griffe » : Le Chat …Les lecteurs de La Voix du 14ème se souviennent certainement des photos de Marie Belin qui ont si bien illustré ses articles et dossiers.

Voir l'album, en haut de la colonne de droite
Monique Garrigue

27 novembre 2006

Prolongation de la ligne 4 (suite)

Il y a quelque temps, nous vous disions -Prolongation de la ligne 4: patience, patience- qu'une sage patience était nécessaire à ceux qui pensent que le prolongement de la ligne 4 de métro vers Montrouge et Bagneux changera leur vie. Il y a déjà un certain temps que ces habitants se sont résolus à la patience, puisque ce prolongement avait été annoncé, pour la première fois, en ...1929!
 
Plus récemment, ce projet a été mis de coté pour cause de tramway flamboyant. Maintenant, d'autant que les élections approchent, le projet réapparait, avec un sage lenteur toutefois, puisque la première nouvelle station, Mairie de Montrouge, est pour 2011. Des travaux préparatoires démarrent actuellement, Porte d'Orléans, avenue Paul Appel, dont les habitants croyaient être enfin débarassés des travaux avec tous les inconvénients qui les accompagnent.
 
une astuce diabolique! 
Et, c'est là qu'une astuce diabolique intervient: la Mairie, pour qui rien n'est impossible, pense à eux. Elle va faire effectuer ces travaux en remontant le temps, au cours de l'année 2006! Il fallait y penser!
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A moins, tout bêtement, vu l'époque, que le rédacteur des affiches, ait abusé du Beaujolais nouveau... A.C.

12 novembre 2006

Les petits Frères de Pauvres

Les petits Frères de Pauvres
 
L'association fête ses 60 ans… L'implantation RIVE GAUCHE de l'Association des PETITS FRERES DES PAUVRES recherche, sur les 5e, 6e, 7e, 13e, 14e et 15e arrondissements, des bénévoles habitant ces quartiers pour son action NOEL  auprès des personnes âgées isolées ou en situation de précarité.
A savoir :
- Des bénévoles pour visiter et porter des réveillons à domicile le 24 décembre chez les personnes qui ne peuvent plus sortir,
- Des bénévoles pour participer activement à un réveillon le 24 décembre ou à un déjeuner le 25 décembre ;
- Des bénévoles pour prendre la responsabilité de l'organisation d'un réveillon ou une partie si besoin ;
- Des bénévoles chauffeurs avec voitures pour ces temps forts.
Contact : les Petits Frères des Pauvres Paris-Sud (à partir du 25 novembre) au 01.45.48.34.46.

11 novembre 2006

le programme du mois de la photo

Le mois de la photo bat son plein, y compris et surtout dans le 14ème, arrondissement au riche passé artistique, où ont vécu de grands photographes, comme par exemple Eugène Atget, qui avait son atelier rue Campagne Première.

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Photo Eugène Atget, vers 1900 

Le programme complet pour peut être téléchargé ici:

 http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/download/Moisdelaph...

A.C.

10 novembre 2006

Le Chant de la Création selon François d’Assise

De Bernard Forthomme

Le Frère Bernard Forthomme, franciscain, vient de publier aux éditions franciscaines une méditation du « Cantique des Créatures » que St François écrivit un an avant sa mort, déjà aveugle et très affaibli corporellement. Ce livre très dense est illustré par de belles reproductions des vitraux de la Chapelle St François montrant St François, chantant la gloire de Dieu dans ses créatures et vibrant de joie en les évoquant.

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Bernard Forthomme analyse ce texte à la lumière des grandes étapes de la vie du saint, dont ce cantique est l’aboutissement. Lors de sa conversion, St François a rejeté  tout attachement à la terre productrice de bien ou à un paysage, si beau soit-il. Cette pauvreté libératrice est celle du Christ «qui n’a pas une pierre où reposer sa tête.» Elle seule permet de se sentir frère du monde qu’on a renoncé à posséder. D’ailleurs François, privé de vue, recrée et chante les éléments naturels dans lesquels on ne peut demeurer, le soleil, la lune, le vent, le feu, l’eau… . Il les appelle frères et sœurs en raison de leur origine divine et de leur primitif état d’innocence. Cette fraternité a aussi un sens féodal, elle est un signe de la loyauté due au suzerain de toutes les créatures : « Dieu, Souverain et Seigneur »
Le corps pour François ne nous appartient pas plus que les éléments : c’est en quelque sorte un compagnon fraternel jusqu’à la mort célébrée comme notre sœur parce qu’elle seule permet le détachement nécessaire à la vraie connaissance. Il peut être délabré par la maladie mais redevient frère si un geste comme le baiser de St François au lépreux le réhabilite dans sa dignité.

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Bernard Forthomme nous fait comprendre que la vie de pauvreté radicale, de chasteté, d’obéissance et de pardon de St François, à l’imitation de celle du Christ, l’a conduit à la vraie connaissance du monde, tel que Dieu l’a créé : « Dans la nature, l’homme devient capable de mettre le Christ au monde quotidiennement…
 La terre est à la fois une mère, source de biens et de soutien qu’on doit respecter et une sœur, notre égale qu’on ne doit pas dilapider.
C’est en cela que St François, frère de toutes les créatures, peut inspirer une écologie pour notre temps.

Isabelle Constans

  « Le chant de la création » selon François d’Assise de Bernard Forthomme
aux éditions franciscaines 9, rue Marie Rose, 75014 PARIS

06 novembre 2006

Collecte de la "Banque alimentaire"

COLLECTE ANNUELLE DE LA " BANQUE ALIMENTAIRE"

Un groupe de bénévoles de la Paroisse de St-Pierre-de-Montrouge distribue tous les jeudis des colis alimentaires à des familles ou des personnes en grande difficulté et sert des repas à des personnes sans domicile.

Ses principales ressources proviennent de la "Banque alimentaire" qui nous fournit 25 000 kg de marchandises par an.

Notre groupe s'est engagé à collecter le vendredi 24 novembre et le samedi 25 novembre, dans les trois magasins suivants :
Champion, 102 avenue du Gal Leclerc
Monoprix, 129 rue d'Alésia
Franprix, 21, rue Sarrette.

Nous avons besoin de nombreux volontaires pour nous aider. Vous pouvez également remettre vos dons dans nos cartons ces jour-là. Nous vous en remercions par avance.
Si vous désirez participer à cette opération, veuillez prendre contact avec M. Gaillledrat , par courriel, en laissant vos  coordonnées : gailledrat.françois@wanadoo.fr

Horaires proposésVendredi 28 novembre et samedi 29 novembre, de 9h à 12h - de 12h à 14h - de 14h à 17h - et de 17h à 20h. selon vos disponibilités et préférences.

Vous pouvez également laisser vos coordonnées au Centre paroissial, 9, passage Rimbaut - 75 014- à l'attention de M. Gailledrat,  ou envoyer un courriel au journal qui transmettra : spm.la.voix@free.fr
                                                                                     

The Queen, ou la fragilité du pouvoir

medium_the_queen.jpgLa mort accidentelle de Lady Diana, survenue le 31 août 1997, et qui bouleversa autant le peuple anglais que de nombreux admirateurs dans le monde entier, a permis à Stephen Frears de montrer avec délicatesse et beaucoup de tact, que derrière le "mur" du pouvoir, l'être humain, qu'il soit Reine d'Angleterre ou Président d'une nation, peut être, face à la raison d'Etat, sujet aux atermoiements, aux hésitations dans les décisions à prendre, et cela devant une opinion publique, plus encline à exprimer ses émotions immédiates, qu'à privilégier les impératifs de la raison.

L'enjeu est ici autant sentimental que politique, car la monarchie britannique, lors de cet événement improbable, a failli perdre sa crédibilité. Elisabeth II, interprétée d'une manière géniale par Helen Mirren, est au centre d'un conflit à la fois d'ordre privé et politique, où Tony Blair joue finement sa carrière.

L'émotion est toujours présente dans ce film. Partagée entre les conventions d'une éducation rigide, passéiste et les élans du cœur, Elisabeth finira par accepter d'aller au devant de ses sujets afin de partager avec eux, leur chagrin et ainsi retrouver in fine, auprès de la nation britannique le prestige d'une monarchie malmenée dans ses fondements.

Ce film est une belle réalisation qui oriente notre réflexion sur les réalités du pouvoir, ses faiblesses, ses incertitudes, mais aussi sur le charisme d'une reine désireuse de retrouver l'affection de son peuple.



                                                                                                                                                          R. Rillot

 

31 octobre 2006

Claude Baty président de la FPF

Le pasteur Claude Baty bientôt président
                    de la Fédération protestante de France

 

medium_Claude_Baty.jpgClaude Baty, pasteur de l'Eglise évangélique libre de Paris-Alésia (85 rue d'Alésia) va devenir le nouveau président de la Fédération protestante de France (FPF). Agé, de 59 ans, marié et père de famille, il remplacera Jean-Arnold de Clermont à la tête de la principale organisation protestante en France. Il a été désigné par le Conseil de la FPF, mais ne prendra ses fonctions qu'après validation par l'assemblée générale de la Fédération, au mois de mars prochain.

 

La nomination de Claude Baty est le signe d'une évolution du protestantisme français. La FPF, depuis sa création en 1905, a toujours été présidée par des réformés avec deux exceptions, un évangélique en 1905 et un luthérien en 1997. Cette présidence traduit le poids grandissant des évangéliques (25 % en France) parmi les protestants
Claude Baty est pasteur dans le 14e depuis 1986. Il exerçait auparavant son ministère à Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques (1975-1986). Il a été aussi pasteur et professeur à Brazzaville, au Congo (1972-1975).
G.D.

28 octobre 2006

le mois de la photo dans le 14e

Depuis sa création en 1980, le Mois de la Photo a fortement contribué à faire de Paris une des grandes capitales de la photographie. Il a lieu en novembre, tous les deux ans, les années paires, et s'appuie sur une importante mobilisation des institutions culturelles et des galeries parisiennes.Chacune des éditions du Mois de la Photo, consacrée à une thématique spécifique, est ainsi l'occasion de présenter entre 70 et 80 expositions et d'organiser des projections, des rencontres et des débats. Cette année, c'est autour des rapports entre photographie et page imprimée que s'organise le festival.

Dans le 14e, trois établissements y participent

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La Fondation Henri Cartier-Bresson

21 septembre - 23 décembre 2006

"Le Scrapbook d'Henri Cartier-Bresson"

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La Galerie Camera Obscura (14e arr.)
10 novembre - 23 décembre 2006
"Masao Yamamoto. Nakazora, entre la terre et le ciel"

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La Galerie du Montparnasse (14e arr.)
1er novembre - 15 novembre 2006
"Daniel Simon. Impressions"

A.C. 

24 octobre 2006

Porte d'Orléans, première pompe biocarburant de Paris

Pour s'y approvisionner, il faut posséder un véhicule équipé d’un moteur hybride fonctionnant indifféremment au super sans plomb ou à l’E85, "biocarburant" composé de 85 % éthanol (issus de la betterave à sucre, du blé, du maïs ou de la canne à sucre), et 15 % de carburant fossile. François Loos, Ministre délégué à l'Industrie, déclare: «Avec le flex-fuel, c'est l'économie de demain que nous préparons, une économie post-pétrole», . C’est pourquoi on vient d’autoriser, à titre expérimental, l'utilisation de l'E85, jusque-là interdit en France pour des raisons fiscales!. D'autres initiatives suivront. En particulier celle du pôle de compétitivité «Industries et Agro Ressources» de Champagne-Ardenne et de Picardie qui prévoit d'expérimenter de 100 à 1.000 véhicules «flex-fuel».

Les Français, à la traine

Ford est le seul à commercialiser en France ce type de véhicule. «Par sa politique de développement durable, il fra, je l'espère, des émules parmi d'autres constructeurs français», a souhaité François Loos. Il a également rendu hommage à Siplec, filiale pétrolière des Centres Leclerc, un «pionnier qui a soutenu activement» le développement des biocarburants en France.  Un pavé dans le jardin des pétroliers, qui manquent singulièrement d'enthousiasme à produire le carburant à basse volatilité nécessaire pour fabriquer l'E85.

 un bel optimisme

«Notre objectif est simple : nous voulons que d'ici la fin de la décennie, le marché offre des voitures qui puissent rouler indifféremment avec du pétrole ou avec du biocarburant presque pur», a dit le ministre, rappelant Dominique de Villepin :  "Qu'à l'horizon 2010 chaque consommateur ait le choix à la pompe entre du carburant fossile ou du renouvelable".

Car l'intérêt du biocarburant est qu'il peut être produit en france, être un débouché pour l'agriculture et donc d'être renouvelable. Il vous en coûtera 0,87€ par litre.

A.C.

21 octobre 2006

Cinéma: le Diable s'habille en Prada

medium_18668316.jpgExperte dans l’art de distiller les pires horreurs sans jamais élever la voix, elle instaure un tel climat, que nul parmi les subordonnés qu’elle martyrise n’ose avoir l’idée qu’il serait peut-être plus heureux ailleurs. Mieux encore : tous sont persuadés de vivre dans cet enfer velouté les meilleurs moments de leur carrière professionnelle. C’est là tout l’art du diable, surtout vêtu de Prada, et arborant le physique angélique de Meryl Streep, actrice magique s’il en est.

Dans cet univers si admirablement calibré, surgit soudain une jeune apprentie journaliste au sourire innocent, qui porte des vêtements achetés en solde et n’a jamais ouvert Runway de sa vie. L’insolente brigue le poste d’assistante, et en est encore à croire que sa valeur personnelle va lui ouvrir des portes.

Or, le démon, qui dans son arrogance n’aime pas être défié, va s’employer à la dévorer toute crue, de son pull-over à son petit ami. Il n’y arrivera pas entièrement, car Miranda, qui l’incarne, se révèle malencontreusement humaine. Et c’est là d’ailleurs que le film achoppe. Dès lors que l’on quitte le registre fantasmatique, il cesse de séduire, et Miranda perd tout attrait, pour devenir une minable qui court après le pouvoir. Finalement, la satire égare beaucoup de sa virulence au fur et à mesure que s’écoule le récit. Quant à la description de l’univers de la mode, elle sent un peu trop la complaisance.

Reste la composition de Meryl Streep, à qui l’ingénue Anne Hathaway renvoie fort joliment la balle. Suave et glacée, discrètement corruptrice – surveillez ses expressions dans la scène de la voiture – la comédienne déroule dans ce rôle tous les fastes de son talent. Une mention aussi pour Emily Blunt, peste attachante et victime rageuse.

Un film de David Frankel, avec Meryl Streep, Anne Hathaway, Emily Blunt.

Josée Cathala

19 octobre 2006

Un lieu chaleureux le « Café-Signes »

33 avenue Jean Moulin.
Du lundi au vendredi vers 8h, le flot des voitures partant vers la banlieue se calme et l’avenue Jean Moulin prend des airs de province. Une salle claire égayée par des tableaux, s’ouvre largement sur la rue, c’est le Café-Signes. Les employés du service de propreté de la Ville de Paris y prennent un café après leur service matinal. Les jeunes gens du CAT Jean-Moulin traversent la rue, les écoliers partent en rang vers le stade voisin…le teinturier et le retoucheur de vêtements sont au travail. Les habitants voisins savent qu’après la solitude du week-end, ils vont pouvoir retrouver les familiers de ce lieu. Vers midi, les convives s’attablent petit à petit. Ils sont accueillis par de jeunes serveurs souriants et très attentifs : 3 d’entre eux sont sourds et grâce aux signes, le service se fait vite (des petits dépliants sont à notre disposition). La cuisine est très soignée et variée, et l’on se sent bien dans ce lieu chaleureux qui accueille des habitués et des gens de passage attirés par la convivialité du Café-Signes. Dans l’après-midi, jusqu’à 19h, on peut consulter Internet sur deux ordinateurs installés dans une petite salle confortable et prendre des consommations.
Une initiative très originale
La création du Café-Signes en 2003 est l’aboutissement d’une réflexion menée par la directrice, Madame Lejeau-Perry, et l’équipe d’encadrement du centre d’aide par le travail et la communication (CATC) situé au 40 avenue Jean Moulin. Ce CATC, soutenu par l’Entraide Universitaire accueille 45 adultes sourds avec des troubles associés. Plusieurs ateliers de conditionnement, repassage, mailing et affranchissement de courrier permettent une insertion professionnelle. Avec le Café-Signes c’est une activité insérée dans la vie de la cité qui est proposée à 6 sourds : 3 travaillent en cuisine et 3 assurent le service. Le chef cuisinier et, pour la salle et le bar, deux encadrants entendants, s’exprimant en langue des signes et formés à l’accompagnement des personnes fragilisées, assurent la coordination de l’ensemble. Toutes ces personnes sourdes ou entendantes ont choisi de travailler ici.
Et on peut dire qu’il règne au Café-Signes une ambiance très agréable ! Ici on apprend à regarder ses interlocuteurs grâce à cette langue qui s’exprime en gestes très imagés. Ce lieu attire les artistes, jusqu’au 20 octobre, Jean-François Beauquin expose ses œuvres : compositions de feuilles séchées peintes en bleus ou de rouges vifs… Du 2 au 12 novembre, il y aura une exposition photographique.

Monique Garrigue

12 octobre 2006

Une petite histoire du Bd. Raspail

 L'histoire de nos rues et avenues est parfois paradoxale. Ainsi, celle qui concerne le Bd. Raspail. Nous vous proposons d'évoquer son parcours depuis la place du Lion de Belfort jusqu'à son terminus sur le Bd. Saint Germain, soit 2 km 335 de longueur. et plus particulièrement le tronçon compris entre le Bd Montparnasse et Denfert.

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Vue du carrefour Raspail-Rennes vers 1900

Celui-ci a été construit de 1760 à 1767, sous le règne de Louis XV. et était destiné à relier le "Grand Cours du Midi" ( actuel bd. Montaparnasse) édifié sous Louis XIV, à la "Barrière d'Enfer". Durant la seconde partie du 18° siècle, les limites de Paris englobèrent progressivement le territoire de l'Observatoire construit sous Louis XIV, pour atteindre la porte de la nouvelle route d'Orléans ( aujourd'hui l'avenue du Général Leclerc).

Il fallait donc construire une nouvelle voie plus large et plus pratique venant du N.O, que celle venant du nord , celle-ci étant plus étroite : la rue d'Enfer ( aujourd'hui avenue Denfert-Rochereau). Le nouveau boulevard prit à l'origine le nom de boulevard d'Enfer, et ne devint  boulevard Raspail qu'en juillet 1889.

Plus tard, sous le Second Empire, à l'autre extrêmité, un tronçon fut entamé par le Baron Haussmann entre le Bd St Germain et la rue de Grenelle. Un troisième tronçon fut construit de part et d'autre de la rue de Rennes en 1866, un quatrième en 1869, entre le rue de Sèvres  et la rue Chomel, et ce n'est qu'en 1878 qu'on reprit les travaux pour relier l'ensemble de ces différentes sections. Enfin, en juillet 1913, l'inauguration officielle eut lieu par le Président de la République : Raymond Poincaré. clôturant ainsi définitivement le projet ! 

Ainsi, ce sont sous trois régimes politiques différents : - Royauté - Empire et III° République - que le Bd. Raspail fut réalisé... La morale de cette aventure urbaine montre que la patience en matière d'urbanisme est une faculté somme toute fort estimable, alors qu'un escargot eût déjà parcouru la totalité du parcours en moins de temps que les 153ans   qui furent nécessaires à sa réalisation.                                                                                                                

11 octobre 2006

1000 faux permis dans le 14e?

On considère que 700.000 personnes en France roulent sans permis ou avec un faux permis. Le calcul vient du seul chiffre réel et connu: dans 2,2% des accidents, les conducteurs n'ont pas de vrai permis. Il y a en France 37 millions de permis, et 2,2% donnent les 700.000 permis absents ou faux.

Si on suppose que les faux permis sont répartis partout en France, on est amené à conclure que parmi les 100.000 habitants du 14e, environ 1000 rouleraient sans permis!

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 Permis français et permis US

Les gens qui n'ont pas de permis ou un faux permis se répartissent en trois catégories, ceux qui ne l'ont jamais passé (permis trop cher et trop difficile), ceux qui l'ont perdu parcequ'ils n'ont plus de points et des ruraux qui ne font que des petits trajets. On propose d'aider financièrement les jeunes qui ont peu de moyens. C'est certainement insuffisant parceque le manque d'argent n'est pas la seule raison.

Christophe Naudin, chercheur en criminologie, considère qu'il existe en france 2,7 millions de faux permis, chiffre qui a fait beaucoup de bruit et chiffre impossible à vérifier. Le permis est une pièce d'identité facile à falsifier et pas très chère à acheter, y compris sur Internet. Il est le moyen le plus simple pour accéder, à une fausse identité et donc à toutes les escroqueries aux aides sociales.

Il est necessaire de rappeler que rouler sans permis veut dire rouler sans assurance, même si une assurance est contractée pour le véhicule. Les victimes ne sont pas indemnisées par les assureurs. Il existe heureusement, un fonds d'indemnisation de l'assurance, pour les victimes des conducteurs non assurés. La procédure est longue, difficile et les remboursements pas toujours satisfaisants.

Le Ministère de l'Intérieur  a annoncé un certain nombre de mesures et de pistes pour tenter d'enrayer cette grave dégradation de la situation, notamment des documents sous forme de carte plastique moins facile à falsifier ou à contrefaire et une durée limitée (10 ans) de validité du document, pas du permis lui même.

A.C. 

 

05 octobre 2006

" Le vent se lève " de Ken Loach, palme d'or 2006

medium_18649233.jpgAu cours de la première guerre mondiale, un traité est signé dans l'urgence entre le nouveau gouvernement irlandais et le roi d'Angleterre. Ce traité maintient le pouvoir anglais en Irlande du Nord. Une partie des combatants de la jeune république acceptent le traité et doit se retourner contre ceux de leurs frères d'armes passés à la lutte armée clandestine pour la libération totale du pays. Un film âpre et fort qui joue de situations extrêmes voire inhumaines pour le salut supérieur du groupe. L'individu lui est sacrifié. La politique telle qu'on ne la connaît plus en Europe! Les scènes de violence truffent ce film pour le situer dans la vérité de ce que fut le combat et ce qu'était la barbarie de l'occupant anglais . L'actualité nous rappelle que la guerre est toujours laide et sale. Ames sensibles s'abstenir.

Marie-Josée Carita

30 septembre 2006

Cinéma: Little Miss Sunshine, l'heure de vérité!

Si vous désespérez d'arriver  à guérir de votre ras le bol de films et séries américaines, avec violences, machoires crispées et dialogues stéréotypés, vous pouvez peut-être essayer la méthode du contre-feu. Vous savez, on allume un feu en avant du feu qui progresse, et l'incendie s'arrête, faute de combustible, parce qu'il rencontre du terrain déjà brûlé. Pour ça, allez donc voir un autre film américain, My little shunshine.Vous y rencontrerez une autre Amérique, celle de l'intérieur, Albuquerque en l'occurence, qui vit comme elle peut, comme nous. Une famille américaine, à commencer par la mère (Toni Collette) medium_toni_collette.jpgqui soutient tout, son mari pas très futé, inventeur d'une méthode de réussite imparable mais dont personne ne veut, son beau-père cocaïnomane, gueulard et anar, son fils retranché dans son silence et enfin sa fille d'une dizaine d'années, la seule qui croit dans la fameuse méthode et veut gagner avec un prix de danse et beauté en Californie, little miss Shunshine. Et lui tombe dessus son frère gay, plaqué et suicidaire, spécialiste de Proust. Tout ce beau monde, s'empile dans le tas de ferraille qui fait office de véhicule familial, et traverse le désert pour aller au concours. Après beaucoup de péripéties, ils y parviennent, et y trouvent une effrayante et débile caricature de l'Amérique qui gagne. Et là, en plus du fossé qui les sépare de cette Amérique, ils héritent du testament du grand-père en forme de règlement de compte avec la civilisation américaine, révèlé  par sa chère petite fille à son insu.

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Ce portrait au vitriol, signé Jonathan Dayton et Valerie Faris, est supposé basé sur un rythme soutenu et  un enchainement de gags, mais il manque un peu de souffle. Néanmoins, il est assez jubilatoire et on y rit volontiers. Les comédiens, Toni Collette (la mère), Grag Kinnear (le pére), Steve Carelle et la petite Abigail Breslin s'en tirent bien et forment un ensemble cohérent et efficace.
A.C.

28 septembre 2006

boulevard des maréchaux sud: effet tramway?

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Le tramway est revenu à la mode. On l'a viré dans les années 60, considéré ringard, et le revoilà tout beau, tout neuf, à Grenoble, Nantes, Montpellier, Nice, Mulhouse ou Valenciennes, ou comme complément du métro à Lyon, Marseille et Paris. Moins cher que le métro, moins polluant que le bus ou la voiture, il roule à l'air libre, avec une vitesse commerciale un peu au dessus de 20 km/h. Evidemment, avant, il faut bouffer de la poussière, des embouteillages interminables et des travaux quasi éternels.

Il booste l'immobilier
Dans les villes où il roule déjà, à tous ces "bienfaits", il ajoute (?) celui de valoriser les avenues qu'il traverse, et donc, d'en accroitre la valeur de l'immobilier. Les quartiers sont mieux desservis, les amménagements et la décoration amèliorent le paysage, il y a moins de voitures et relativement moins de bruit. L'augmentation des prix constatée est évaluée entre 5 et 8%.
Et à Paris?
A Paris, il traverse les 13e, 14e et 15e, sur les boulevards des maréchaux. Les travaux dureront jusqu'en décembre de cette année et "l'effet tramway" ne se fait pas encore sentir. Renseignements pris auprès de quelques agents immobiliers, ça ne se ressent pas encore sur les prix (d'autant plus que la tendance générale est à la stabilisation, mais ça les agences ne le disent pas!). En revanche, les clients acceptent de visiter des appartements sur les boulevards extérieurs et dans les proches alentours, ce qui n'était pas habituel.

Les maréchaux, bénéficieront-ils de l'effet tramway? C'est encore tôt pour dire, d'autant qu'il ne s'agit encore que du premier tronçon du parcours. Il sera prolongé ensuite, vers l'ouest jusqu'à la Porte d'Auteuil et vers l'Est jusqu'à la Porte de la Chapelle.

A.Constans

27 septembre 2006

La Voix-ci…La Voix-là…Urgent


« Le malaise ado »

Jeudi 28 septembre 12h30 Le pédopsychiatre Marcel Rufo présente la maison des adolescents implantée dans le 14ème, boulevard Port -Royal, à côté de Cochin et répond aux questions du public autour du thème : «  Le malaise adolescent, le déceler, le comprendre, quelle aide apporter. » Bibliothéque Vandamme, 80 avenue du MaineSamedi

 

Bienvenue aux nouveaux habitants

30 septembre 11h à 15h30 Vous venez d’arriver dans le 14ème, la mairie d’arrondissement organise une journée d’accueil pour vous faciliter votre installation. Pour y participer, adressez ou déposez un courrier en indiquant votre nom, prénom, adresse et mail à la Mairie du 14ème, accueil des nouveaux habitants bureau 122, place Ferdinand Brunot 75675 Paris.

Logement social
Pour faire votre demande, si vous résidez dans le 14ème, adressez-vous à

Antenne de la direction du logement et de l’habitat, Mairie du 14ème bureau 305, place Ferdinand Brunot, de 8h30à 17h et le jeudi jusqu’à 19h30. Tel. 01 53 90 66 92. Vous trouverez dans le hall de la mairie un tract indiquant les documents nécessaires à fournir et les conditions d’attribution. N’hésitez pas à vous y prendre d’avance, les délais d’attente sont de 5 ans en moyenne !

M.G. 

26 septembre 2006

Une belle exposition pour les 30 ans de Personimages

DERNIERE MINUTE! 

A la galerie d’art située 55 rue du Montparnasse, se tient une exposition de peintures réalisées dans les ateliers de l’association Personimages. Ces oeuvres sont très intéressantes et variées : collages, peintures, techniques mixtes. Les sujets, aussi, sont divers : vierges à l’enfant, paysages, nus, animaux… Le choix a été fait parmi un grand nombre de réalisations puisque l’association a maintenant 30 ans et que les ateliers sont très nombreux en région parisienne et sur tout le territoire français.

Ces ateliers, animés par des artistes professionnels, sont destinés à des personnes handicapées mentales qui y réalisent grâce à une sensibilité très vive, et à une grande imagination des œuvres magnifiques : naïves comme ces vierges à l’enfant, colorées et  joyeuses (paysages, danse) vivantes (scène de bar), angoissantes (évocation de la guerre et des tortures), pleines de mouvement (vol d’oiseaux)… intrigantes (visage à demi masqué pour souligner le regard…).

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REGARD, Hichem Hamila 

Allez-y c’est tout près de chez vous et vous découvrirez (de 14 à 20h) les réalisations de cette magnifique association implantée dans notre quartier (91 rue de Vercingétorix 75014 Paris) Personimages couvre tous les domaines de la création artistique : peinture, sculpture, art dramatique, musique…

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, consultez le site : www.personimages.org

Jusqu’au 1er octobre, 55 rue du Montparnasse 75014

Monique Garrigue

 

25 septembre 2006

cinéma: Quand j’étais chanteur : hommage à la roucoule


medium_18654301.jpg Dans un dancing provincial, au pied des volcans auvergnats, un chanteur de bal cinquantenaire pousse la romance en regardant les couples se faire et se défaire. Un soir, apparaît une jeune femme déboussolée, qui entre dans sa vie. D’un point de départ assez courant dans la fiction cinématographique - la rencontre improbable - Xavier Giannoli a tiré un très joli film, à la fois euphorisant et mélancolique. Il creuse dans l’âme des deux protagonistes sans aller trop loin, sans tout révéler. Il leur laisse - et c’est très bien ainsi - une part de secret, procédant par suggestions et par ellipses.
  Avec la même tendresse sans mièvrerie, qu’il accorde à ses personnages, le réalisateur décrit un univers d’orchestres de province, de chanteurs qui se produisent dans les fêtes et les restaurants, d’artistes qui font tranquillement leur métier, sans se soucier d’être vus à Star Academy. Les chansons sentimentales qui rythment le film - il ne faut surtout pas rater le générique de fin, soit dit en passant - instaurent un climat particulier, à mi-chemin entre l’émotion et la jovialité.

medium_18612475_vign.jpg Face à Cécile de France, toute en retenue et en finesse, Depardieu (qui chante soi-même les rengaines nostalgiques formant le répertoire de son personnage) est splendide : un vrai festival, qui n’exclut pourtant ni la pudeur, ni l’humanité.

Un film de Xavier Giannoli, avec Gérard Depardieu et Cécile de France.

Josée Cathala 

24 septembre 2006

Père Nicolas Canlorbe, vicaire à Notre Dame du Travail

Récemment arrivé à Notre Dame du travail, le Père Nicolas Canlorbe a ecrit, pour se présenter à ses nouveaux paroissiens, le petit texte que nous vous présentons ci-dessous:

de Dauphine à l'ordination
De la faculté de gestion à Dauphine à mon entrée au Séminaire de Rome en 1981, j’ai occupé un poste de responsabilité en moyenne entreprise pour la gestion-finance et le personnel.  En quittant Rome, je suis arrivé à l’Institut Catholique et au séminaire des Carmes pour finir ma formation. En cette fin d’études, c’est à S.-Louis d’Antin, près de la gare S.-Lazare, que j’ai débuté mon activité pastorale comme ministre ordonné en 1986. J’ai découvert la joie de l’accueil, et d’offrir le Pardon au nom de Dieu, tout en accompagnant des adultes vers le Baptême.
Paroisses à Paris       
Après deux années, j’ai été nommé à Notre-Dame d’Auteuil, près de la gare d’Auteuil, auprès des jeunes du lycée et collège Jean-Baptiste-Say et de la catéchèse des enfants. Ce lieu m’a permis d’apprécier le travail en Église avec les laïcs. C’est là que j’ai été formé par un jeune couple qui avait le charisme de guider mes pas et mon attention sur les attentes des jeunes. Rencontres, partages, joies et échecs, prise de responsabilités communes dans la pastorale, m’ont donné le goût de réfléchir à plusieurs pour réaliser les meilleures propositions possibles afin de faire découvrir le Christ.

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Saint-Médard, et enfin, il y a onze ans, je suis arrivé à S.-Antoine des Quinze-Vingts, près de la gare de Lyon, nommé à la paroisse, et aumônier de l’hôpital des Quinze-Vingts, qui a une caractéristique - les malades sont peu visibles, ils passent comme des étoiles filantes - et qui a une résidence pour les aveugles, fondée par S. Louis, Louis IX, où vivent près de 200 personnes mal-voyantes. Catéchèse, jeunes couples, personnes âgées, catéchuménat d’enfants, équipes Baptême et Mariage, recommençants, conférence S.-Vincent-de-Paul, Chemin de la Foi (préparation des adultes aux sacrements)… m’ont donné la joie d’être au service des mes frères pour grandir ensemble dans la foi, sans oublier le passage à l’âge adulte de la paroisse, la révolution Internet, avec la réalisation d’un site, et l’envoi par e-mail à 500 paroissiens de la feuille d’information hebdomadaire. Puis ce fut un rapide passage à la paroisse S.-Vincent-de-Paul, près des gares du Nord et de l’Est.
Ambassadeur du Christ
Pour écrire cette rapide présentation, il m’a paru nécessaire de faire mémoire de tous ces Chrétiens rencontrés, et il me faut avec vous et grâce à vous faire de nouveau mes débuts. J’ai rencontré quelques-uns d’entre vous, et j’avoue que pour l’instant je m’y perds aussi bien pour reconnaître ceux que j’ai déjà rencontrés que pour retrouver les différentes rues de la paroisse.
Envoyé comme pasteur dans votre paroisse, j’espère être au milieu de vous « ambassadeur du Christ » pour que chacun puisse exercer pleinement le sacerdoce commun reçu au jour de son Baptême.

Père Nicolas Canlorbe 

21 septembre 2006

Fête des jardins 2006: 10ème anniversaire

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Premier week-end d'automne, samedi 23 et dimanche 24 septembre, c'est la Fête des jardins: de nombreuses manifestations et évenements  dans notre arrondissement. Le programme est disponible en Mairie et également sur son site Internet. Cliquez ici.

Vous trouverez également en Mairie des possibilités de randonnées pédestres, et de promenades en Batobus.

En revanche, il semble que le seul jardin de religieux, ouvert en la circonstance dans l'arrondissement, soit celui des soeurs Saint Joseph de Cluny, rue Méchain. 

M.G. 

LA DANSE DE L’ ALBATROS au théâtre Montparnasse

medium_dansealbatros.jpgUn homme d’un certain âge, mais le portant bien, voit que le temps va de plus en plus vite, et pas dans le bon sens. Les défauts de l’époque l’insupportent, surtout quand il les retrouve quotidiennement en la personne de celle qu’il aime.
 La pièce de Gérald Sibleyras, jeune auteur en vogue, stigmatise avec intelligence la prétention de ceux qui voudraient se racheter une jeunesse en s’attachant une Lolita de vingt ans.
Le pauvre Pierre Arditi déchante brusquement de ses amours avec une jeune auteure pour bébés ( mais oui, ça existe). Sans sombrer dans la pédanterie, il voit sa fureur grandir de ne pas supporter les défauts de la jeunesse actuelle, son zennisme, son suivisme, son droit de l’hommisme, sa bonne conscience, sa médiocrité. Prétexte à des moments de grand divertissement, le sujet débouche toutefois sur l'amère désillusion de celui qui se voulait libéré, adepte du jouir sans entrave, et qui, ayant surmonté le dernier tabou - épouser une fille de 20 ans- se trouve soudain comme au réveil d’une longue gueule de bois.
Il voudrait tant retrouver sa dernière compagne, de son âge.
Pierre Arditi est excellent, ses complices pleins de vérité, et ils enchaînent  avec entrain tous les motifs de rire sans méchanceté de ses mésaventures dont la moins drôle entre toutes, celle de vieillir !
 
Marie-Josée CARITA
31, rue de la Gaité 

19 septembre 2006

14e: 6 journées consacrées au handicap

medium_handicap.jpg6 jours pendant lesquels l'art, le sport, les loisirs ... servent de langage privilégié pour une belle rencontre entre personnes handicapées et valides.

 mercredi 20: loisirs

10 à 12h, Natation: piscine Aspidant Dunand, 2 , rue Saillard 

14h30-17h30: rencontres sportives avec les clubs du 14e, Gymnase Alice Milliat, 11ter, rue Alésia

30ans de Personimages: cocktail en musique, à 18h30, Galerie du Montparnasse

20h: Courts metrages de fiction autour de personnages handicapés Cinéma l'Entrepôt, 7-9 rue francis de Pressencé - personnes en fauteuil 01 43 14 65 47

 

Le programme de jeudi 21, portes ouvertes, est interessante:

 Centre Auguste Grosselin, 5-15 rue Olivier Noyer, 9h30 à 16h30:

Education pour déficients auditifs, visite,concerts,percussions

CAT Plaisance, 20 rue de l'Eure

10h - 16h: visite, exposition

Notre Dame de Joye, Les Amis de Karen, 71-73, av denfert Rochereau:

10h30 - 17h Exposition, musique, danse africaine, poney-club, pique-nique (à apporter),c oncert de percussions

AFTC, Broussais, 96, rue Didot, 13h - 17h

Autour du livre "Vivre avec un trauùatisme cranien"

Film "Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre" 

CAT Les Colombages  Broussais, 96,bis rue Didot

 10h - 16h Visite,expositions, animations

14h: film sur la vie du centre.